Mayvi, bébé de l’année à l’hôpital BMP

Krystel Savage-Chagnon et Mathieu Morissette sont les heureux parents de Mayvi, le premier bébé à être né en 2021 en Estrie.

Le premier bébé à avoir montré le bout de son nez en Estrie est Mayvi, un petit garçon en pleine santé né à 00h52 à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins (BMP), à Cowansville.


Mayvi Morissette est né par voie naturelle le 1er janvier 2021 à 12h52, devenant ainsi le premier poupon à voir le jour en Estrie en cette nouvelle année. À sa naissance, il pesait 8 livres et 8 onces et mesurait 21 pouces. «C’est un petit géant», affirme en riant la nouvelle maman, Krystel Savage-Chagnon.

Mme Savage-Chagnon et son conjoint, Mathieu Morissette, sont arrivés à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins, à Cowansville, le 31 décembre vers 11 heures. «J’étais suivie pour de la haute pression, donc on a déclenché mon accouchement avant d’avoir des complications», explique-t-elle. Le travail a commencé tranquillement, pour devenir plus difficile vers 18h. «À 22h, c’était considéré comme du travail actif, indique la mère. Donc ça n’a pas été trop long, j’ai poussé pendant 1h20.»

Le petit Mayvi a été nommé quelques heures après sa venue au monde. «On avait un top quatre, on attendait de voir sa binette» pour choisir le nom, font savoir les parents, qui résident à Granby. Le poupon a déjà un grand frère de neuf ans, M’Ryck, ainsi qu’une grande sœur de sept ans, Lily-Rose. Il s’agit toutefois d’un premier enfant pour Mathieu Morissette, qui se remet tranquillement de ses émotions. «Je n’ai pas encore été capable de mettre des mots là-dessus», dit-il.

Les nouveaux parents affirment que le bébé est particulièrement calme. «C’est un bon bébé, il ne pleure quasiment pas, mentionne Krystel Savage-Chagnon. Ils lui ont même fait une prise de sang et il s’est endormi pendant que c’était fait.»

Un bébé de l’année anticipé

La maman révèle qu’elle n’a pas été étonnée d’apprendre que Mayvi était le premier bébé à être né en 2021 dans la région. «Mes deux autres enfants sont nés à 39 semaines, exprime-t-elle. Depuis qu’on m’a dit que ma date d’accouchement était prévue le 8 janvier, je disais à tout le monde que j’allais avoir le premier bébé de l’année.» Même si la naissance du bébé le 1er janvier n’a pas été une surprise, elle n’en demeure pas moins un événement très heureux. «On ne peut pas mieux commencer l’année», affirme Mme Savage-Chagnon.

La mère de maintenant trois enfants assure également qu’accoucher en pleine pandémie n’a, somme toute, pas été trop perturbant. «On n’a pas trop senti les mesures. Dès que je n’ai plus été capable d’endurer le masque, j’ai pu l’enlever», confie-t-elle. Elle souligne d’ailleurs l’excellent travail de toute l’équipe présente lors de son accouchement. «Le personnel était jeune et dynamique. Il me proposait des positions d’accouchement différentes», explique la maman, reconnaissante.

Le couple ajoute que le plus difficile a certainement été de ne pas pouvoir partager ce moment avec la famille plus élargie. Ils espèrent pouvoir quitter l’hôpital samedi, en matinée. «On a hâte de retrouver le reste de la famille», accordent-ils.