Gingues réclame des interventions dans le secteur de l’Indiana

À cette intersection, les automobilistes doivent s’arrêter s’ils circulent dans la rue de l’Irlande, mais pas dans la rue de l’Illinois. On demande pourtant aux automobilistes provenant de la rue de l’Indiana, qui est parallèle, de faire un arrêt obligatoire à la hauteur de la rue de l’Irlande...

SHERBROOKE — La configuration du quartier des rues de l’Indiana, de l’Illinois et de l’Irlande pose plusieurs problèmes de sécurité, selon le conseiller du district de l’Université, Paul Gingues. Réclamant un feu de circulation sur le boulevard de l’Université et l’ajout d’arrêts obligatoires à une intersection dangereuse, il se montre impatient devant la vitesse à laquelle les services municipaux progressent dans le dossier.


« Ce n’est pas d’hier que ça m’inquiète. Il y a de nombreuses familles dans ce secteur. J’ai demandé à nos services de venir avec moi sur le terrain, quand les enfants partent le matin ou reviennent de l’école, pour constater les dangers. Eux préfèrent faire une analyse complète. Alors j’ai demandé qu’on compte le nombre de portes dans le secteur, le nombre de voitures, qu’on vérifie si l’éclairage est adéquat et si le nombre d’arrêts est suffisant », commente M. Gingues.

L’intersection avec le boulevard de l’Université, les croisements avec la rue de l’Irlande et le goulot formé par la rue de Turin sont tous des problèmes pour lesquels une solution est recherchée. « Quelqu’un qui part du boulevard de l’Université pour se rendre à sa résidence de la rue de Trois-Rivières, il n’a pas beaucoup d’options. J’ai demandé qu’on ajoute un feu de circulation sur le boulevard, entre les rues de l’Indiana et Gagnon. Chaque hiver, je dois me promener dans le secteur aux deux jours parce que les bancs de neige sont trop hauts pour ceux qui veulent s’engager sur le boulevard. Ils sont obligés de faire leur prière chaque fois. En plus, les rues des deux côtés du boulevard ne sont pas alignées. »

Au conseil municipal en décembre, Paul Gingues a aussi réclamé des arrêts aux quatre coins de l’intersection des rues de l’Illinois et de l’Irlande. « Des citoyens ont fait une demande parce que les gens roulent vite sur la rue de l’Illinois. Je suis allé sur place et j’ai constaté que la situation est très dangereuse. Une citoyenne m’a fait parvenir une photo. On voit un autobus scolaire arrêté sur la rue de l’Irlande et des voitures qui passent à grande vitesse sur la rue de l’Illinois sans arrêter. La rue parallèle, de l’Indiana, a quatre arrêts à la même hauteur. Je demande qu’on installe au moins de façon temporaire deux arrêts additionnels dans les meilleurs délais. »

Paul Gingues réclame un feu de circulation sur le boulevard de l’Université, entre les rues de l’Indiana et Gagnon.

Selon le conseiller, les services municipaux ont répondu aux citoyens qu’ils ne pouvaient pas ajouter des arrêts sur la rue de l’Illinois en raison de certaines normes d’implantation à respecter. « J’attends le résultat d’analyse de nos services, mais en attendant, on pourrait mettre des arrêts temporaires. L’idée a été plus ou moins bien reçue par nos services, mais moi je ne lâcherai pas. La réponse n’est pas satisfaisante. La sécurité doit passer avant tout. Est-ce qu’on doit attendre qu’un incident fâcheux se produise avant d’agir? La réponse est non. »

M. Gingues convient que la Ville cherche maintenant des solutions à des problèmes d’urbanisme qui remontent à l’époque d’avant les fusions municipales. « Le secteur a été mal pensé. Je suis impatient qu’on trouve une solution, mais je veux laisser les services travailler. Le gros bon sens doit être dans l’équation. Le gros bon sens, c’est qu’il y ait deux arrêts sur la rue de l’Illinois. Ça me met à l’envers cette histoire-là. »

Enfin, la construction d’une nouvelle rue qui relierait le secteur au chemin Sainte-Catherine pourrait être approuvée en 2021. C’est du moins ce qu’a laissé entendre la directrice du Service des infrastructures urbaines, Caroline Gravel, en indiquant à M. Gingues que de bonnes nouvelles l’attendaient dans la nouvelle année. « Un promoteur détient des terrains entre le chemin Sainte-Catherine et la rue de Toulon. La construction d’un projet à cet endroit pourrait aider à décongestionner le fameux sablier de la rue de Turin », confirme le conseiller Paul Gingues.

Paul Gingues