Hydro et Canac: «Un cas isolé», assure Julien Lachance

Le conseiller Julien Lachance, président d’Hydro-Sherbrooke

Le président du conseil d’administration d’Hydro-Sherbrooke, Julien Lachance, assure que le dossier du Canac-Marquis Grenier, commerce du secteur Rock Forest ayant accumulé 750 000 $ de factures d’électricité, est un « cas isolé ».


« Les vérifications ont été faites et on s’est assuré que ça ne se répète pas », dit le conseiller municipal.

« Le travail a été fait. Il n’y a pas eu d’autres cas. Nous pouvons dire que nous sommes sécurisés. »

Rappelons que La Tribune révélait vendredi dernier que la grande surface Canac-Marquis Grenier du boulevard Bourque avait accumulé des factures d’électricité de 754 114,44 $ avant taxes sans le savoir. La période s’est déroulée entre 2013 et 2020. 

La société municipale Hydro-Sherbrooke n’avait aucun abonnement dans son système pour facturer l’électricité au client.

C’est à la suite d’une modification à son réseau, en mars de l’année dernière, que la Ville a découvert que le commerce était bien raccordé au réseau électrique d’Hydro-Sherbrooke, mais sans être configuré dans son système informatique. Le compteur du Canac-Marquis Grenier fonctionnait, mais ne concordait avec aucune adresse dans le système.

Selon M. Lachance, on doit encourager les sociétés municipales à faire preuve de transparence. 

On ne doit pas non plus ajouter une couche de vérification externe pour le moment. « Il n’y a pas lieu d’ajouter d’autres éléments de vérification », dit-il.

Rappelons que l’imbroglio s’est soldé par une entente confidentielle entre la Ville et le commerce.

Vérificatrice générale

Au bureau du maire de Sherbrooke, Steve Lussier, on signale que le dossier a été porté à la connaissance de la vérificatrice générale de la Ville de Sherbrooke, Andrée Cossette, dès le printemps dernier.

C’était le souhait formulé par le conseiller Marc Denault dans notre édition de samedi.

Pour sa part, la chef intérimaire de l’opposition, Évelyne Beaudin, voyait dans cette affaire un autre manque de rigueur dans les contrôles internes, comme l’a déjà déploré la vérificatrice générale.