Jubilation au Musée des beaux-arts

Grâce à la réouverture des musées autorisée hier par le premier ministre François Legault, les visiteurs du Musée des beaux-arts de Sherbrooke pourront retrouver l’exposition « Dé-Construction » de José Lui Torres, dans la salle principale.

Le « petit déconfinement » annoncé hier par le premier ministre François Legault a eu l’heur de plaire dans les différents musées sherbrookois, les seuls établissements culturels qui ont reçu un feu vert en Estrie pour une réouverture à compter du 8 février.


Du côté du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, c’est le mercredi 10 février que l’on recommencera à accueillir le public. « Nous sommes ravis par cette annonce, c’est une excellente nouvelle. Nous serons prêts à ouvrir de nouveau selon notre horaire habituel », de commenter la directrice Maude Charland-Lallier, qui ajoute que les deux expositions temporaires présentées au moment du passage en zone rouge, le 12 novembre, ont été prolongées pour la circonstance.

« Elles étaient en place depuis seulement un mois lorsque le musée a été contraint de fermer. Les artistes travaillent tellement fort pour réaliser ces expositions : il est important que les visiteurs puissent avoir la chance de découvrir le fruit de leur travail et d’aller à la rencontre des œuvres », d’expliquer la directrice.

Dans la salle principale, les amateurs d’arts visuels retrouveront l’installation de José Luis Torres, « Dé-Constructions ». Celle-ci devait initialement séjourner au mois huit mois au MBAS. Le créateur est d’ailleurs censé réaliser d’autres interventions sur son œuvre, en mars et en mai.

« C’est une exposition évolutive. Les visiteurs seront invités à venir rencontrer l’artiste lors de la réalisation des phases subséquentes. »

Hâte de retrouver le public

Celle de Steve Heimbecker, « 16 latitudes », qui devait se terminer le 31 janvier, se poursuivra jusqu’au printemps, alors que celle d’Étienne Saint-Amant lui succédera en mai au lieu de la semaine prochaine.

« Nous avons hâte de retrouver le public en personne et, bien sûr, tout sera en place pour lui permettre de découvrir les expositions dans un environnement sain, sécuritaire et apaisant », insiste la directrice. 

« Le début de ce déconfinement du milieu culturel sera bénéfique pour la population. Nous avons besoin en tout temps d’art et de culture dans nos vies. C’est une sphère essentielle à l’écosystème de notre société et à sa vitalité, mais aussi à notre bien-être et à notre équilibre personnel », ajoute Maude Charland-Lallier.

Le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke et le Musée d’histoire de Sherbrooke pourront également rouvrir leurs portes à partir du 8 février.